Sur un air de Kpop [Mareva]

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Tenu du jour

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Huit heures du matin, le réveil sonna. Ce n'était pas son habitude de se lever aussi tôt. En règle générale, Mareva est plutôt une couche tard, lève tard. Un peu comme tout le monde dans ce campus. Enfin, presque tout le monde, il ne fallait pas du tout oublier les intellos, les petits rats de bibliothèque. Enfin, lorsque le réveil sonna, Mareva le laissa sonner et enfouie sa tête sous la couette, aucune envie de se lever. Et pourtant, elle allait devoir le faire. Elle tenta alors de l'éteindre, mais elle ne réussit qu'à le faire tomber. Elle tira la couette en arrière et s'assit au bord du lit, afin d'attraper ce réveil maudit. Une fois éteint, elle allait pouvoir commencer sa journée. Une seule chose pouvait faire en sorte qu'elle se lève aussitôt ! Le shopping. Eh oui, Mareva a beau ne pas être superficielle, il ne faut pas oublier néanmoins qu'elle est une fille. D'ailleurs concernant les vêtements, ses placards. Oui, nous avons bien dit SES placards débordent de vêtements. Mais que voulez vous, elle aime se faire plaisir et tous les deux semaines, elle file obligatoirement au centre commercial.

Elle se leva donc du lit et se dirigea vers la salle de bain afin d'y faire sa toilette. Une fois fait, elle se plaça devant l'un des placards et regarda ce qu'elle allait portait pour la journée. Choix crucial lorsque l'on a autant de placards !!! Il lui fallu au moins vingt bonnes minutes pour y arriver. Finalement, elle opta pour une jupe noire volantée et un joli petit top blanc. Elle laissa ses cheveux détachés, ajouta la touche finale avec du maquillage et surtout accorda ses chaussures avec sa tenue !! Des escarpins noirs pour plus de classe. Elle attrapa son sac à main, ou plutôt son fourre tout et ses lunettes de soleil. Elle descendit et sortit du pavillon des Sigma Iota Thêta.

Dehors, il faisait un magnifique soleil ! Pour aller au centre commercial, Mareva allait devoir prendre sa voiture. Malheureusement, hier soir il n'y avait plus une seule place à proximité du pavillon, elle avait du la garer de l'autre côté du parc par énervement. Mais bon, il faisait beau, ce n'était pas comme si elle devait sortir les bottes, le manteau et le parapluie pour traverser le parc, sous la flotte. Elle s'engagea alors dans le parc, baissant ses lunettes sur les yeux. Elle avançait d'un pas assuré sur le chemin. Cependant, tout ne fut pas si bien qu'elle le pensait. A un moment, elle se sentit observée. Elle s'arrêta et regarda tout autour d'elle, elle ne vit rien du tout. Personne ! Elle continua d'avancer, mais la même impression persista. Elle s'arrêta de nouveau, leva ses lunettes et regarda une fois de plus autour d'elle. C'est alors, qu'elle vit un jeune homme la regardait, un calepin en main. Ce dernier était assis contre un arbre, à l'ombre, à une dizaine de mètre d'elle. L'homme en lui même ne l'intrigua pas, elle était belle et elle se savait souvent reluquer par les hommes, mais ce qui l'intrigua plus c'est le calepin. Que pouvait-il bien faire avec ? Et surtout pourquoi la regardait-il ainsi ? Elle décida de s'approcher de lui. D'un coup, le shopping prenait la deuxième place pour la journée. Elle devait élucider ce mystère !!!

En s'approchant du jeune homme, elle remarqua qu'il n'avait rien d'un américain, au contraire il était plutôt typé asiatique ! Plus elle avançait, plus il l'a regardé. D'ailleurs, ça commençait à l'agacer, mais également à la mettre un peu mal à l'aise de le voir ainsi. Elle s'arrêta au bout d'un moment, il devait rester entre eux même pas trois mètres. Elle le regarda afin de voir comment ce dernier allait réagir.

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« Alors voyons voir …. »[/b]

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« Oh non je n’ai pas fait le nez assez grand oh et les yeux je les ai fait trop grand. »

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Alors que Mareva était assez proche de lui, elle remarqua que ce dernier ne cessait de bouger. Un cahier ou calepin à la main et un crayon dans l’autre. Il a regardait, la dévisageait et apparemment, il la dessinait. Mais pourquoi faisait-il tout ce cirque ? Il semblait parler tout seul, dans son coin. Mareva le suivait du regard, tout ceci ne cessait de l’agacer.

*Bordel mais va-t-il s’arrêter ?* pensa t-elle.

Ni une, ni deux, elle le fixa dans le regard, enfin essaya de le fixer. C’était pire qu’une puce électrique, il parlait tout seul, ne cessait de bouger, mais en plus, elle ne comprenait pas réellement de quoi il parlait. Dès qu’elle essayait de s’approcher, ce dernier bougeait, encore et encore. Tout ceci l’agaçait, il tournait autour d’elle et ça l’énervait. Oui oui,, tout le monde va dire, mais la petite Mareva aime qu’on la regarde, elle aime que l’on prête attention à elle ! Mais il y avait attention et attention, cette dernière semblait malsaine de son point de vue. Et puis, elle aurait aimé regarder ce qu’il dessinait exactement. Belle elle l’était, mais tout le monde n’appréciait pas sa beauté, surtout les filles, enfin ses rivales.

Elle avait beau essayé de faire en sorte qu’il arrête, mais se fut en vain. En rage ou plutôt en colère, parce que le comportement de ce jeune homme l’agaçait. Elle s’apprêtait à lui hurler dessus. Nul n’avait le droit de se moquer impunément d’elle, et ce jeune homme ne ferait pas exception. Pour elle, il y avait là, une forme irrespectueuse qui émanait de ce jeune. Même en essayant de se calmer, elle fit ni une, ni deux, et elle commença à lui crier un peu dessus.

-Non, mais vous avez fini un peu votre cirque ! Je commence sérieusement à en avoir marre. Cela doit faire déjà cinq bonnes minutes que vous tournez autour de moi avec votre calepin et votre crayon. J’ai le droit tout de même de savoir ce que vous trafiquez ainsi ! Et dois je également vous rappeler que vous devez tout d’abord me demander ma permission pour que vous dessiniez quoique se soit de moi !!!!

Mareva n’avait pas tout à fait tort sur le coup, elle qui faisait des études de droit, elle savait très bien de quoi elle parlait ! Le droit à l’image était quelque chose d’important et puis, elle ne le laisserait surement pas partir ainsi avec un portrait d’elle ou une pâle représentation. Oh que non, elle avait son mot à dire là-dessus et elle ne manquerait pas de le faire !

-Montrez moi ce que vous dessinez !! ET tout de suite !

A ces mots, elle tendit la main vers lui, pour qu’il lui passe son calepin.